Syndrôme de la page blanche...
Les écrivains redoutent ce syndrôme... les blogueurs aussi... Je suis devant mon écran depuis un moment et rien ne sort. Et pourtant, le soir quand je me couche, je vous assure que mon cerveau fait des bulles, il surchauffe... J'aimerai qu'il y ait connexion directe entre les paroles de mon cerveau et l'écran d'ordi... sans passer par la case réfléchir... Un jour peut être ça arrivera... mais pas demain ^^
Tiens ça me fait penser... vous vous souvenez lorsqu'on était enfant, on parlait de l'an 2000 comme le futur absolu... les voitures voleraient, tout le monde serait devant son écran, des robots partout... 10 ans après le cap fatidique les voitures ne volent toujours pas... mais les gens deviennent de plus en plus des robots et non pas humains. Enfin pas tous... Il y a 2 catégories en fait... ceux qui ne savent pas la valeur réelle de la vie: ceux là agissent comme des robots à courir tout le temps après le temps... pressés... vite vite, se dépêcher... courir après quoi d'ailleurs?? Et il y a les autres... ceux qui essaient de vivre simplement, d'apprécier tous les petits moment à leur juste valeur. Parce qu'en fait ce sont les petits riens qui permettent d'être heureux... Les gens qui bossent 20h/24, qui gagnent toujours plus, ça m'a toujours fait rire... parce qu'en fait ils n'en profitent même pas... mais aux yeux des autres ça en jette...
Ah oui les yeux des autres... ça aussi ça nous fait subir la vie, être arrêté par nos barrières, celles de la société, du politiquement correct et de l'éducation aussi... ces barrières qui mettent également un frein à notre bonheur parce qu'on ne veut pas faire de mal non plus... Se mettre de côté... Je lai déjà dit mais j'ai besoin de l'écrire encore et encore... peut être qu'un jour ça changera... J'aimerai être bien... Juste bien... sans avoir tout le temps à réfléchir à ce que je dis ou je fais. L'impression d'être vide et inutile. Et ne pas avoir l'impression de subir la vie. Subir à cause de ces fichues barrières.
Ce weekend n'est pas un bon weekend... il fait tout gris... comme l'année dernière d'ailleurs. J'ai froid.
Tiens... finalement il suffit de laisser parler ses mains et d'écouter son coeur pour faire envoler cette peur de la page blanche...