Attendre... et comprendre
Je crois qu'on peut tout entendre. Absolument tout. Même si ça pique. Même si c'est dûr. On entend. On intègre. On digère.
Mais attendre...
Sans savoir...
Sans comprendre...
Voilà le pire. Pire que tout. Parce que le cerveau entre en mode cogitation et là... plus rien ne peut l'arrêter. On se repasse tout en boucle. Les dernières heures. Les derniers jours. Les derniers mots. Ce qu'on a bien pu dire. Ou faire. Mais parfois... non... Souvent... Il n'y a rien. Rien.
Alors on se dit qu'on a dû louper quelquechose. Et on repart dans la cogitation en boucle. C'est reparti pour un tour, à tout examiner de près. Tout. Tout. Tout. Dans les moindres détails. Sans rien trouver.
Et on émet des hypothèses. Qui ne seront jamais vérifiées. Et on attend. Dans le doute. Le stress. En espèrant que l'explication arrive un jour.
A chaque fois je cherche chez moi ce qui a pu clocher. Et depuis peu, belle évolution, je me dis que tout ne vient peut-être pas de moi. Ce n'est pas forcément parce que j'ai fait quelquechose que les choses partent de travers. Non.
Mais ça ne m'empêche pas pour autant de vouloir comprendre les silences.
Je peux tout entendre. Mais je veux savoir.
Parce quand on sait... on avance.